QUELQUES CHIFFRES
Il y’a 3 millions d’entreprises en France au régime réel.
Les contrôles fiscaux peuvent être effectués de 2 manières, sur pièce et sur place :
– Les contrôles sur pièces concernent 50 % des entreprises (1.5 million de contrôle par an) et consistent en un simple examen des dossiers sans même que vous ne le sachiez !
– Les contrôles sur place concernent 1.6 % des entreprises et représentent environ 44.000 contrôles par an.
1 “chance” sur 2 d’être contrôlé sur pièce voire plus !!
Les CHRD étant l’un des secteurs les plus contrôlés
Seule une gestion rigoureuse peut vous protéger et vous éviter le pire…
LES CONTROLES SUR PIECES
Si des incohérences apparaissent, l’agent des impôts va transmettre votre déclaration à un autre vérificateur qui va procéder à un contrôle sur pièce Le contrôle sur pièces s’effectue dans les locaux du fisc sans que le contribuable n’en soit informé.
Il s’agit d’une analyse critique globale des déclarations déposées, à l’aide des renseignements et documents figurant au dossier de l’entreprise et d’outils informatiques permettant de recouper et d’analyser les données fiscales et comptables des entreprises. Mais c’est déjà suffisant pour donner une mine d’information au fisc.
En cas d’anomalies, celles-ci font généralement l’objet de demandes de renseignements
– Soit directement, en vous écrivant
– Soit indirectement auprès d’un tiers (fournisseur par exemple)
Si les informations fournies s’avèrent suffisantes, le dossier est classé sinon l’administration lance une procédure de vérification sur place.
LE CONTROLE SUR PLACE (VERIFICATION DE COMPTABILITE)
Comme son nom l’indique, ce contrôle a lieu à l’extérieur, au domicile du particulier ou au sein de l’entreprise.
La plupart du temps, il fait suite à un contrôle sur pièces.
POURQUOI CETTE SELECTIVITE ?
Tout société et à même d’être contrôlée, les petites comme les grands pour assurer l’équité face à l’impôt.
Mais l’administration n’a pas les moyens humains et matériels de contrôler systématiquement toutes les déclarations faites par les particuliers, les professionnels ou les sociétés. En conséquence, elle contrôle ceux qu’elle juge comme étant les plus intéressants et pour les autres on pourrait dire : « pas vu, pas pris ».
L’agriculture, les entreprises de très petite taille (rendement trop faible) sont les plus épargnées.
Des axes de travail, plus sélectifs et plus ciblés sont définis grâce à des méthodes visent notamment à faire ressortir certaines situations ou anomalies à même de générer des redressements.
Les secteurs les plus contrôlés sont les BTP, les mandataires automobiles
les commerces (notamment les CHR) et les services.
QUELLES SONT LES FACTEURS DECLENCHANTS D’UN CONTROLE FISCAL ?
Bien que les causes soient multiples, il en est qui sont plus récurrentes que d’autres.
Ces quelques conseils ne vont pas vous garantir à 100% que vous ne subirez pas de contrôle fiscal
mais ils vont très fortement en atténuer la probabilité.
De toute façon, et c’est une règle d’or des contrôle fiscaux :
« il n’y’a pas de certitudes. Il n’y a que des probabilités plus ou moins grandes ! »
ET DEMAIN ?
Demain, c’est déjà aujourd’hui.
Afin d’améliorer la programmation du contrôle fiscal et de mieux orienter ses interventions sur les enjeux et les nouvelles formes de fraude, la DGFiP utilise des outils de datamining et d’analyse prédictive.
Ce système appelé CFVR (Ciblage De La Fraude Et Valorisation Des Requêtes) est basé sur le croisement de données qui exploite les informations issues de onze systèmes différentes (données personnelles et professionnelles).
Le but du CFVR est d’améliorer le ciblage et de détecter plus rapidement les fraudes.
Grâce à ce dispositif de croisement de données relatives aux contribuables professionnels, près de 23 000 contrôles du bureau ont été réalisés en 2017. Ils ont donné lieu à plus de 100 M€ de rappels de droits et pénalités et à la programmation d’environ 3 000 contrôles fiscaux externes.(sur 48.000)
L’identification de ces affaires n’aurait pas été possible avec les méthodes traditionnelles de programmation.